lundi 29 juin 2015

GRECE : quand la "gauche de la gauche" collabore.

Syriza, le pillage et l’effondrement: Quand la « gauche dure » épouse les politiques de la droite dure

(La Direction de l'O.C.F publie cet article avec un total accord sur ce que son auteur analyse). 

La Grèce a fait les manchettes de la presse financière internationale durant les cinq derniers mois, alors qu’un parti de gauche nouvellement élu, « Syriza », s’oppose ostensiblement aux soi-disant « mesures d’austérité » en confrontant la troïka (le Fonds monétaire international, la Commission européenne et la Banque centrale européenne).

Dès le début, les dirigeants de Syriza, mené par Alexis Tsipras, ont adopté plusieurs positions stratégiques aux conséquences fatales relativement à la mise en oeuvre de leurs promesses électorales d’élever le niveau de vie, de mettre fin à la vassalité envers la « troïka » et de se doter d’une politique étrangère indépendante.

Nous allons procéder en décrivant les échecs systémiques initiaux de Syriza et les concessions ultérieures érodant davantage le niveau de vie grec, tout en accentuant le rôle de la Grèce comme collaborateur actif de l’impérialisme étasunien et israélien.

Gagner les élections et céder le pouvoir

La gauche européenne et nord-américaine a célébré la victoire électorale de Syriza comme une rupture avec les programmes d’austérité néolibérale et le lancement d’une alternative radicale, laquelle mettrait en place des initiatives populaires en faveur de changements sociaux fondamentaux. Ces initiatives comprendraient des mesures pour créer des emplois, restaurer les pensions, annuler les privatisations et réorganiser les priorités du gouvernement en favorisant le paiement des salariés avant le remboursement des banques étrangères. La « preuve » de l’existence du programme de réforme radicale se trouvait dans le « Manifeste de Thessalonique », lequel, promettait Syriza, serait le programme guidant ses nouveaux élus.
Front de gauche, Syriza, P"c"F; les travailleurs n'ont que
faire de ces collaborateurs.
La 6ième république prônée par ces gens là ce n'est que le
capitalisme, toujours le  capitalisme !
Toutefois, avant d’avoir été élu et immédiatement après, les dirigeants de Syriza ont pris trois décisions fondamentales empêchant toute modification profonde. En effet, ces décisions ont établi un parcours réactionnaire.
En premier lieu, Syriza a accepté la dette extérieure de plus de 350 milliards de dollars comme légitime, bien qu’elle ait été approuvée par les kleptocrates du gouvernement précédent, des banques corrompues et des intérêts commerciaux, immobiliers et financiers. Pratiquement aucune partie de cette dette n’a été utilisée pour financer des activités productives ou des services cruciaux qui renforceraient l’économie et la future capacité de la Grèce à rembourser les prêts.
Des centaines de milliards d’euros ont été planqués dans des comptes bancaires et des biens immobiliers à l’étranger ou investis dans des actions et des obligations à l’étranger. Après avoir d’abord affirmé la « légitimité » de la dette illicite, Syriza a ensuite déclaré sa « volonté » de payer cette dette. La « troïka » a immédiatement compris que le nouveau gouvernement Syriza serait un otage volontaire se soumettant à plus de coercition, de chantage et de paiements de la dette.
Deuxièmement, en lien avec ce qui précède, Syriza a déclaré sa détermination à demeurer au sein de l’Union européenne et de la zone euro, renonçant ainsi à sa souveraineté et à sa capacité d’élaborer une politique indépendante. Le parti a exprimé sa volonté de se soumettre aux exigences de la troïka. Une fois sous l’emprise de celle-ci, la seule politique de Syriza consisterait à « négocier », « renégocier » et faire de nouvelles concessions aux banques étrangères de l’UE dans un processus totalement unilatéral. La soumission rapide de Syriza à la troïka était la deuxième trahison stratégique de son programme électoral, mais pas la dernière.
Une fois que Syriza eut démontré à la troïka sa volonté de trahir son programme populaire, cette dernière s’est montrée plus exigeante et plus intransigeante. Bruxelles a considéré la rhétorique gauchiste de Syriza et ses gestes théâtraux radicaux comme de la poudre aux yeux de l’électorat grec. Les banquiers européens savaient que lorsqu’il serait temps de négocier de nouveaux accords de prêt, les dirigeants de Syriza capituleraient. Pendant ce temps, la gauche euro-étasunienne a complètement avalé la rhétorique radicale de Syriza sans regarder ses pratiques.
Troisièmement, dès son entrée en fonction, Syriza a négocié une coalition avec les Grecs indépendants, un parti d’extrême-droite, pro-OTAN, xénophobe et anti-immigration, garantissant que la Grèce continuerait à soutenir les politiques militaires de l’OTAN au Moyen-Orient, la campagne brutale de l’Ukraine et Israël contre la Palestine.
Quatrièmement, la majeure partie du Cabinet nommée par le premier ministre Tsipras n’avait aucune expérience dans la lutte des classes. Pire encore, la plupart étaient des universitaires et d’anciens conseillers du PASOK, sans aucune capacité ou volonté de rompre avec les diktats de la troïka. Leur « pratique » académique était constituée en grande partie de « combats » théoriques mal adaptés à de réelles confrontations avec des puissances impériales agressives.

De l’égratignure à la gangrène

En capitulant devant l’UE dès le début, en acceptant, entre autres, de payer la dette illégitime, en s’alliant à l’extrême droite et en se soumettant aux diktats de la troïka, la table était mise pour que SYRIZA trahisse toutes ses promesses et alourdisse le fardeau économique de ses partisans. Les pires trahisons comprennent : (1) ne pas avoir rétabli le paiement des pensions (2) ne pas avoir réinstauré le salaire minimum; (3) ne pas avoir annulé les privatisations; (4) ne pas avoir mis fin aux programmes d’austérité; et (5) ne pas avoir augmenté les fonds pour l’éducation, la santé, le logement et le développement local.

La troïka et ses publicistes de la presse financière exigent que Syriza fasse davantage de compression dans le régime de retraite grec, appauvrissant ainsi plus de 1,5 million de travailleurs retraités. Contrairement aux « exemples » bidons des médias sur les pensions généreuses dont jouissent moins de 5 % des retraités, les Grecs ont subi les plus importantes réductions de fonds de retraite en Europe au cours du dernier siècle. La troïka a réduit les pensions grecques huit fois au cours des quatre dernières années seulement. La grande majorité des pensions ont été réduites de près de 50 % depuis 2010. La pension moyenne est de 700 euros par mois, mais 45% des retraités grecs reçoivent moins de 665 euros par mois, un revenu se situant sous le seuil de pauvreté. Toutefois, la troïka exige des réductions encore plus importantes.

Celles-ci comprennent la fin des subventions budgétaires pour les retraités vivant dans l’extrême pauvreté, une augmentation de l’âge de la retraite à 67 ans, l’abolition des dispositions des plans de retraite liées aux travaux dangereux et favorisant les mères au travail. Les mesures régressives antérieures, imposées par la Troïka et mises en oeuvre par le régime de coalition d’extrême droite précédent, ont sérieusement épuisé la caisse de retraite grecque. En 2012, le programme de « restructuration de la dette » de la troïka a mené à la perte de 25 milliards d’euros en réserves détenues par le gouvernement grec dans des obligations gouvernementales.

Les politiques d’austérité de la troïka ont veillé à ce que les réserves de la caisse de retraite ne soient pas renouvelées. Les contributions ont chuté lorsque le chômage a grimpé à près de 30 % (Financial Times, 05-06-15, p4). Malgré l’assaut frontal de la troïka sur le régime de retraite grec, l’« équipe économique » de Syriza a exprimé sa volonté d’augmenter l’âge de la retraite, de réduire les pensions de 5 % et de négocier pour trahir à nouveau les retraités qui font face à la misère. Syriza a non seulement manqué à sa promesse de campagne consistant à annuler les politiques régressives précédentes, mais s’est aussi engagé dans ses propres traîtrises « pragmatiques » avec la troïka.

Pire encore, Syriza a intensifié les politiques de ses prédécesseurs réactionnaires. Syriza (1) a promis de geler les privatisations, mais le parti s’engage maintenant à les accroître de 3,2 milliards d’euros et de privatiser d’autres secteurs publics; (2) a accepté de transférer des ressources publiques limitées à l’armée, dont un investissement de 500 millions d’euros pour mettre à jour l’Armée de l’Air grecque; (3) a pillé la caisse nationale de retraite et les trésoreries municipales pour plus d’un milliard d’euros afin de payer la dette à la troïka; (4) a réduit les investissements publics pour la création d’emplois dans des projets d’infrastructure afin de respecter les délais de la troïka; (5) a accepté un excédent budgétaire de 0,6 % au moment où la Grèce a un déficit de 0,7 % cette année, ce qui signifie davantage de réductions plus tard cette année; (6) a promis de réduire la TVA sur les éléments essentiels comme la nourriture, mais accepte aujourd’hui un taux de taxation de 23 %.

P. Kammenos, un agent de l'OTAN. Toujours très proche
des militaires grecs. Un recours quand le peuple grec
basculera dans la révolte.
La politique étrangère de Syriza imite celle de ses prédécesseurs. Le ministre de la Défense de Syriza, Panos Kammenos, issu de l’extrême droite, était un fervent partisan des sanctions étasuniennes et
européennes contre la Russie. Malgré la vague habituelle de fausse « dissidence » face aux politiques de l’OTAN, Syriza a totalement capitulé par la suite, afin de maintenir une bonne réputation au sein de l’OTAN. Le régime de Syriza a permis à tous les kleptocrates et fraudeurs fiscaux bien connus de conserver leur richesse illicite et d’augmenter leurs avoirs à l’étranger grâce au transfert massif de leurs «économies » à l’extérieur du pays. À la fin mai 2015, le Premier ministre et le ministre des Finances, Tsipras Varofakis, ont vidé le trésor public pour effectuer des paiements sur la dette, augmentant ainsi les perspectives que les retraités et les travailleurs du secteur public ne reçoivent pas leurs prestations. 

Après avoir vidé le Trésor grec, Syriza va maintenant imposer la « solution de la troïka » à la masse grecque appauvrie : ou vous acceptez un nouveau plan d’« austérité », réduisant les pensions, augmentant l’âge de la retraite, éliminant les lois du travail protégeant la sécurité d’emploi et les droits de négociation des travailleurs ou les caisses de l’État seront vides, vous n’aurez pas de pensions, le chômage augmentera et la crise économique s’aggravera. Syriza a délibérément vidé le trésor public, pillé les fonds de pension et les fonds municipaux pour faire du chantage à la population et la pousser à accepter comme un « fait accompli » les politiques régressives de banquiers intransigeants de l’UE, les soi-disant « programmes d’austérité ».

Dès le tout début, Syriza s’est plié aux diktats de la troïka, même lorsqu’il simulait leur « résistance de principe ». Ils ont d’abord menti à l’opinion publique grecque, qualifiant la troïka de « partenaires internationaux ». Ensuite, ils ont menti à nouveau en qualifiant le mémorandum de la troïka pour une plus grande austérité de « document de négociation ». Les tromperies de Syriza étaient destinées à dissimuler le fait qu’il maintenait le « cadre » très impopulaire imposé par le précédent régime discrédité de la droite dure.
Alors qu’il pillait les ressources du pays pour payer les banquiers, Syriza s’est davantage soumis aux puissances étrangères. Son ministre de la Défense a offert de nouvelles bases militaires pour l’OTAN, dont une base aérienne-maritime sur l’île grecque de Karpathos. Le parti a accru l’appui politique et militaire de la Grèce à l’intervention militaire des États-Unis et de l’UE au Moyen-Orient, ainsi que son soutien aux « terroriste modérés », invoquant le prétexte ridicule de « protéger les chrétiens ». Syriza, s’attirant les bonne grâces des sionistes européens et étasuniens, a renforcé ses liens avec Israël, évoquant une « alliance stratégique » avec l’État terroriste pratiquant l’apartheid. Dès les premiers jours de son mandat, Kammenos, le ministre de la Défense de la droite dure, a proposé la création d’un « espace de défense commun » incluant Chypre et Israël, appuyant ainsi le blocus aérien et maritime de Gaza par l’État hébreu.

Conclusion

La décision politique de Syriza d’« intégrer » à tout prix l’UE et la zone euro, signale que la Grèce continuera d’être un État vassal, trahissant son programme et adoptant des politiques profondément réactionnaires, tout en claironnant sa fausse rhétorique gauchiste et en feignant de « résister » à la troïka. Bien que Syriza ait pillé la caisse de retraite nationale et les trésoreries locales, de nombreux gauchistes égarés en Europe et aux États-Unis continuent d’accepter et de rationaliser les décisions du parti qu’ils choisissent de qualifier de « compromis réalistes et pragmatiques ».

Syriza aurait pu confisquer et utiliser 32 milliards de dollars d’actifs immobiliers détenus par les Forces armées grecques afin de mettre en oeuvre un plan d’investissement et de développement différent, soit louer ces propriétés à des ports maritimes commerciaux, des aéroports et des installations touristiques.

Syriza a enfoncé la Grèce encore plus profondément dans la hiérarchie dominée par la finance allemande en abandonnant son pouvoir souverain d’imposer un moratoire sur la dette, de quitter la zone euro, gérer les ressources financières, rétablir une monnaie nationale, d’imposer des contrôles de capitaux, de confisquer des milliards d’euros dans les comptes illicites à l’étranger, mobiliser des fonds locaux pour financer la reprise économique et réactiver le secteur public et privé. À plusieurs reprises, le faux « secteur gauche » au sein de Syriza a formulé d’impuissantes « objections », pendant que la mascarade Tsipras -Varofakis procédait à la capitulation ultime.
En fin de compte, Syriza a aggravé la pauvreté et le chômage, augmenté le contrôle étranger sur l’économie, érodé davantage le secteur public, facilité le licenciement des travailleurs et réduit les indemnités de départ, tout en augmentant le rôle de l’armée grecque en resserrant ses liens avec l’OTAN et Israël.

Autre fait tout aussi important, Syriza a totalement vidé la phraséologie gauchiste de toute signification cognitive : pour ses membres, la souveraineté nationale se traduit par la vassalité aux puissances étrangères, et l’anti-austérité consiste à capituler de façon pragmatique devant une nouvelle forme d’austérité. 

Lorsque l’accord Tsipras-troïka sera finalement signé et que l’opinion publique grecque prendra conscience des ravages que fera l’austérité dans les prochaines décennies, nous espérons que les trahisons susciteront une répulsion massive. Peut-être qu Syriza se divisera et que la « gauche » abandonnera enfin ses postes ministériels tranquilles pour aller rejoindre les millions de mécontents afin de former un autre parti.

James Petras

dimanche 28 juin 2015

QUI A CREE DAECH (Etat Islamique) ?

QUI A CREE DAECH (Etat Islamique) ?       


La réponse ne nous est pas parvenu par un quelconque réseau de comploteurs. Ni l’Iran et le Mossad ne nous ont refilé le tuyau. Nous avons lu un excellent livre : Le temps des décisions, par Hillary Clinton le - Juin 2014
  
L'ancienne chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton, y annonce que c'est bien l'administration américaine qui a créé DAECH (abréviation arabe de l'État islamique en Irak et au Levant-EIIL). L'organisation terroriste DAECH, a été créée dans le but de procéder à un nouveau ''partage'' dans la région du Moyen-Orient, affirmant qu'une coordination a eu lieu à ce sujet entre Washington et les Frères musulmans pour créer cet ''Etat'' dans le Sinaï. Hillary Clinton, a également déclaré dans ces ''mémoires'' publiées aux Etats-Unis : '

'Nous avons infiltré la guerre en Irak, en Libye et en Syrie, et tout allait pour le mieux et puis tout à coup une révolution eût lieu en Egypte et tout à changé en 72 heures''. Elle poursuit son récit en ajoutant que ''nous étions d'accord avec les Frères en Egypte pour annoncer l'Etat islamique dans le Sinaï et

le remettre entre les mains du 'Hamas' et une partie à 'Israël' pour la protéger, adjoindre Halayeb et Challatine au Soudan, et ouvrir les frontières libyennes du côté de Salloum. Il était même question d'annoncer la naissance de l'Etat islamique le 5 Juillet 2013, et on attendait l'annonce pour reconnaître, nous et l'Europe, ce nouvel Etat''. 

Rappelons que l’armée irakienne a arraisonné il y deux mois deux avions miliaires anglais ravitaillant en armes Daech; ce que le gouvernement anglais n’a jamais démenti !

Ou vont ils ? : PRCF, Rouges Vifs, Rouge Midi, FVR-PCF, RCC, RCA, Gauche Communiste, Polex, AC Ht Normandie.

QUAND CEUX QUI SE QUALIFIENT DE COMMUNISTES 

SE ROULENT DANS LE RIDICULE.   

Il existe en France des militants qui sont encore au P « c »F, d’autre qui en sont partis quand R. Hue est arrivé, d’autres encore qui l’ont quitté après la chute du mur de Berlin…. Ils sentent bien que quelque chose ne va pas dans le communisme français. 
Mais, souvent, ils regrettent « le bon vieux temps » …. Qui ne reviendra jamais ! Alors ils se mettent à rêver. Rêver à un nouveau CNR (Conseil National de la Résistance), imaginer une 6ième république plus juste, penser un capitalisme moins méchant…. En attendant ils ne peuvent s’empêcher de voter. 
Certains ont voté pour Chirac en 2002, pour Hollande ou Mélenchon. Il faut que leur malaise soit grand et leur abandon de l’analyse marxiste soit profond pour qu’ils brisent leurs rêves sur ces illusions mortelles. Et puis il y a des anciens cadres du P « c »F et de la CGT. Eux aussi rêvent au passé. Mais eux ils veulent revivre le pouvoir qu’ils avaient dans ces appareils. ils rêvent de la place du Colonel Fabien et des ses beaux fauteuils. Alors ils ont créé des organisations. Pas des grandes, des petites, toutes petites. Ils ont plus d’amis sur Facebook que de militants pour coller des affiches, mais peu importe, ils paradent ! Qui sont ils ? :

PRCF, Rouges Vifs, Rouge Midi, FVR-PCF, RCC, RCA, Gauche Communiste, Polex, AC Ht Normandie . Donc 9 petits groupes qui ont décidé de faire une grande manifestation à Paris le 30 Mai dernier, contre l’Europe. Résultat 200 personnes maximum sur une place paumée au cœur de Paris ! Calculez 200 divisé par 9 cela fait 22 militants par organisation !

Faillite totale des ces groupes se réclamant du communisme après s’être tus sur le tournant révisionniste de 1956, après n’avoir jamais dénoncé l’intervention militaire Kroutchévienne sur Budapest en 1956, et plus tard la répression de la Tchécoslovaquie et de l’Afghanistan par les troupes russes, et qui ont, de plus, participé à toutes les farces électorales montées par Mitterrand.

Communistes ces dirigeants remplis de chauvinisme, qui vantent la Révolution Française, le franc, le drapeau tricolore ? Communistes ces dirigeants qui sont reçus à l’ambassade de Russie en France lors de l’anniversaire de Stalingrad ?.

Neuf organisations et 200 personnes pour une manifestation nationale. Il sera difficile de faire moins ! Mais cela aura permis d’ouvrir les yeux sur l’activisme néfaste de ces groupes qui s’agitent mais n’envisagent le futur que comme répétition du passé. 
 Demain nous les rencontrerons dans le parti de la petite bourgeoisie qui monte: le M’PEP. Ramassis des anciens d’ATTAC, d’enseignants bobos électoralistes et bien pensants, anti-communistes et nationalistes. Ils y feront de l’entrisme comme les sectes trotskystes. Et si tout va bien leurs dirigeants auront un poste  sucre d’orge à la direction politique du M’PEP.


Bon vent messieurs ! Le pavé de Paris vous aura été fatal.

Juin 2015 : Pourquoi le 49 - 3 ?

 POURQUOI LE 49 -3


L’article 49-3 de la Constitution est un de ces points juridiques dont la bourgeoisie a le secret. Il permet de faire passer des lois sans discussion et sans vote. L’exécutif (Président, premier ministre) deviennent les seuls maîtres du jeu. Cet article a été créé tout spécialement pour De gaulle (premier Président de la 5ième république) tout comme l’article 16 qui donne les « pleins pouvoirs » au chef de l’Etat  en cas de crise majeure. Le ministre qui a le plus utilisé le 49-3  (28 fois !) fut M. Rocard (membre du PS).
La situation de la France en 2015 est paradoxale. Un gouvernement socialiste, avec une large majorité socialiste, utilise le passage en force pour adopter une loi (Macron). Pourquoi ne pas laisser le « débat » se dérouler à l’assemblée. Mr Valls aurait perdu quelques jours. Mais le 16 juin dernier il déclarait : "maintenant, il faut aller vite. Et je ne veux pas dix jours de débats à l'assemblée avec le risque de voir le texte dénaturé ….Car, le texte doit être adopté avant l'été pour qu'il puisse rentrer dans les faits rapidement pour le travail le dimanche, les cars, le permis de conduire... Des sujets concrets qui sont attendus par nos concitoyens ».  Les journalistes, les politiques de droite et de gauche, les « experts » ont commenté ce « coup de force », ce « viol de la démocratie », etc….
Pour nous, communistes, tous ces commentaires de pleurnicheurs ne traitent pas du cœur du problème. Mr Valls a raison. Il faut « aller vite », comme il dit, car la crise économique mondiale s’accélère. Et il devient insupportable pour les capitalistes banquiers et industriels d’avoir une baisse du revenu de leurs actions Pour eux les hommes sont des chiffres, des machines qui doivent rapporter. Fini de jouer. Il faut passer aux choses sérieuses : on va casser le code du travail, on va liquider ce qu’il restait des prud’hommes, on va déréguler le transport terrestre, maritime, et aérien  (entre autre grands progrès on va rétablir les lignes de bus interrégionales!!), déréguler le secteur de la santé, aider aux licenciements rapides et aux embauches précaires, mettre en concurrence les universités et faire payer les étudiants, etc .... Prochaine étape dans les cartons la suppression de la monnaie papier (une carte bleue ça suffit, pas vrai ?), prélèvement par les entreprises de l’impôt directement sur le bulletin de salaire (que deviennent les fonctionnaires des finances ?)….
Nous disions dans un précédent numéro de « Que faire » que ce que l’on nous vend sous le terme de « réforme » ce n’est ni plus ni moins qu’une révolution ultra capitaliste contre le peuple. Avant le14 Juillet de cette année a promis Mr Hollande, le couperet législatif voulu par la loi Macron rentrera donc en vigueur. Le capitalisme français rentrera dans une nouvelle période.
Il faut bien voir qu’il ya toujours deux cotés dans les affaires des capitalistes. Les lois, c’est à dire
leurs lois et l’illusion politique qu’il faut donner. Depuis plus de 150 ans en France les capitalistes mènent la danse avec leurs lois (et si on leur dit qu’on n’est pas contents, ils nous répondent qu’on avait qu’à bien voter (à droite, au centre, à gauche, où on veut, mais voter !!), c’est ce qu’ils appellent la « démocratie ». 

Et puis il leur faut quand même des employés qui font croire qu’on vote pour un « bon » candidat, ou contre un « mauvais ». Ces gens là s’appellent « les politiques ». Il y a des « petits politiques » (maires, conseillers départementaux, etc…), et des « grands politiques » (
sénateurs députés, ministres, Président). Et pour le théâtre soit complet il y a des partis « politiques ». Avec tout ces « politiques » et ces astuces sur les « Lois » on peut faire du théâtre pour le peuple. Monter des illusions. On peut jouer la pièce dans tous les sens. Si on (les capitalistes) veut « sauver la France » et stabiliser le pouvoir des monopoles capitalistes sur la société on le fait dramatique et c’est l’arrivée de De gaulle au pouvoir en 1958. En 2015 le monde capitaliste doit faire face à une crise sans précédent et plus importante qu’en 1929. alors il faut la jouer rapide (en 1932,1933 c’est comme cela qu’Hilter   -  minoritaire aux élections  -  est arrivé au pouvoir en Allemagne). La France (les capitalistes français) doit suivre la règle commune, les actionnaires demandent des résultats. Alors Mrs Hollande et Valls, employés du premier rang mettent en scène la pièce « loi Macron ». On ne discute plus les lois de ce type. On applique le 49  -  3.
Que veulent donc Mrs Hollande et Valls (et leurs maîtres) en utilisant cette méthode ? : 

1  -  Signifier aux pseudos frondeurs ( frondeurs : on appelle ainsi les « politiques » du PS qui râlent un peu, touchent leurs salaires de députés et finissent par tout voter en gardant précieusement leur carte au PS - Quant on bouffe la soupe pourquoi ne pas continuer ?) -  qu’on n’a pas besoin d’eux, sauf pour faire croire qu’il y a des opposants dans le PS et qu’en tout état de cause ou ils la bouclent ou ils s’en vont. C’est que le parti qui doit diriger les affaires doit être discipliné et unanime. On rigole plus, c’est la crise !

2 - Signifier aux autres acteurs de ce théâtre (les « politiques » de droite) que le PS est capable de faire mieux et plus fort qu’eux. Faire une loi antisociale et se permettre de la faire passer sans vote, que voilà un bel exploit !
Ce début d’été 2015 voit donc notre pays ( le peuple de notre pays) basculer dans une phase nouvelle et grave du développement du capitalisme. Et ce ne sont pas les petits cris effarouchés de Mélenchon (PG) ou Chassaigne (PC) qui y changeront quoi que ce soit. La lutte des classes prend un nouveau cours. Si les communistes ne prennent pas les devants, n’inventent pas une nouvelle relation avec le peuple, si nous ne faisons pas mentir ceux qui nous disent qu’il « n’y a rien à faire » sauf voter, alors il n’y aura aucune raison pour que la bourgeoisie ne s’arrête. 
Notre faiblesse fait leur force.